Les erreurs fatales à éviter en tant que freelance auto-entrepreneur
Se lancer en freelance offre beaucoup de liberté et d’autonomie, mais cela comporte également des pièges à éviter. Voici les erreurs les plus fréquentes commises par les freelances, basées sur les témoignages et les expériences de professionnels.
1. Mauvais choix du statut juridique
Le choix du statut juridique est une étape cruciale pour tout freelance, souvent sous-estimée. Opter pour la micro-entreprise par facilité peut s'avérer être une erreur coûteuse à long terme. Chaque statut (micro-entreprise, SASU, EURL, portage salarial) possède ses propres spécificités et convient à des profils différents. Il est donc primordial d'analyser attentivement votre situation personnelle et professionnelle, d'évaluer vos besoins en termes de chiffre d'affaires et d'obligations fiscales, et d'envisager des simulations afin de faire le choix le plus adapté.
N'hésitez pas à solliciter l'avis d'un expert-comptable pour freelance dès le début de votre activité pour vous assurer de prendre la bonne décision.
2. Sous-estimer l'impact fiscal et social
De nombreux freelances, surtout ceux qui débutent, sous-estiment l'importance des charges sociales et fiscales. Par exemple, en micro-entreprise, l’impossibilité de déduire les frais professionnels peut sérieusement affecter la rentabilité sur le long terme. De plus, la protection sociale dans ce statut est souvent insuffisante, notamment en cas de maladie ou d’arrêt d’activité. Il est donc essentiel de bien comprendre les conséquences financières et sociales de chaque statut et d'opter pour celui qui offre à la fois une rentabilité optimale et une protection adaptée à votre situation.
3. Ignorer les obligations administratives
Un autre piège courant est de négliger les obligations administratives. Ouvrir une micro-entreprise est simple, mais les freelances oublient parfois qu’ils doivent surveiller leurs plafonds de chiffre d’affaires, déclarer correctement la TVA au bon moment ou encore gérer la CFE (cotisation foncière des entreprises). La procrastination dans ces domaines peut entraîner des pénalités financières importantes.
4. Oublier de séparer ses comptes professionnels et personnels
De nombreux freelances en micro-entreprise ne prennent pas la peine d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle. Bien que cela ne soit obligatoire qu'au-delà de 10 000 € de chiffre d'affaires annuel, il est recommandé d'ouvrir ce compte dès le début pour éviter les mélanges entre finances personnelles et professionnelles. Cela permet une gestion plus claire et évite des erreurs comptables.
5. Ne pas demander d’accompagnement professionnel
La gestion d’une activité freelance peut vite devenir complexe, notamment en matière de comptabilité et de fiscalité. Beaucoup de freelances tentent de tout gérer eux-mêmes, ce qui peut les conduire à faire des erreurs coûteuses. Faire appel à un expert-comptable, notamment spécialisé dans l'accompagnement des freelances, permet d’éviter ces erreurs et de se concentrer sur son cœur de métier.
6. Ne pas anticiper la croissance de son activité
Certains freelances choisissent un statut de micro-entreprise pour sa simplicité, mais ne prévoient pas ce qui se passera lorsque leur chiffre d'affaires augmentera. Passer d’un statut de micro-entreprise à une société (SASU ou EURL) peut être coûteux et compliqué. Il est donc important d’anticiper la croissance et de choisir un statut qui pourra évoluer avec votre activité.
Conclusion
Pour réussir en tant que freelance, il est essentiel de prendre le temps de bien comprendre les implications de chaque décision, notamment en matière de statut juridique, fiscalité et obligations administratives. Se faire accompagner dès le début par des experts peut vous éviter des erreurs coûteuses et vous permettre de vous concentrer sur le développement de votre activité.
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